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Notre première rencontre avec Alice a eu lieu il y a quelques années déjà, elle défilait alors pour nous !
Nous sommes ravis de la retrouver aujourd’hui à Marseille pour en savoir plus sur sa délicieuse passion qui devient aujourd’hui son métier : la cuisine.
Qui est-tu, quel est ton parcours ?
Je suis Alice, je suis née à Paris mais j’ai grandi à la campagne, au bord d’une rivière, dans le Loiret. Très tôt j’ai su que mon truc c’était le monde de la cuisine, pas seulement cuisiner mais tout ce qui gravitait autour : les cuillères, les nappes, la vaisselle, les packagings au supermarché, les maraîchers au marché… Je cuisinais beaucoup, je créais des tables que je déclinais en fonction des saisons.
Je suis arrivée à Paris à 18 ans, j’ai fait mes études dans le but d’ouvrir un jour mon restaurant mais plus je grandissais plus je me rendais compte que ce que je voulais vraiment c’était travailler dans le monde de la cuisine mais avec un pas de côté. Et ça ne s’apprend pas à l’école. Donc j’ai continué mes expériences à droite à gauche, le tout entrecoupé par des jobs de mannequinat pour payer mes études et des voyages pour toujours découvrir de nouvelles cuisines. Je n’ai pas arrêté les études pour autant, je suis rentrée à l’Ecole Estienne en Design et Stratégie de Communication où je travaillais avec des graphistes, des typographes, designers d’espace… et ensuite un master à Sciences Po, aussi en communication.
Aujourd’hui je suis heureuse de pouvoir travailler dans cet univers qui me faisait tant rêver quand j’étais plus jeune, de me dire que tous les jours je continue de nourrir cette passion.
Comment est né ton amour pour la cuisine ?
Je pense que c’est un mix de plein de petites choses : mon père cuisinait beaucoup, ma mère dessinait des services pour les faïenceries de Gien, ma marraine était styliste culinaire et organisait des évènements food pour Hermès, Chanel ou orchestrait les vitrines de Ladurée, une amie anglaise de ma mère avait un boutique incroyable à Londres, on était proches du chef italien Antonio Carluccio… Tout l’entourage de mon enfance baignait indirectement dans le monde de l’art de la table et de la cuisine. Et puis surtout tout le monde adorait manger !
Peux-tu nous parler de ton livre de cuisine “Au pays d’Alice", comment t’est venue l’idée de créer ce livre ?
L’idée livre est venue assez naturellement après le premier confinement, quand Paul Henry Bizon, un écrivain et ancien rédacteur en chef du Fooding m’a soufflé l’idée suite aux vidéos que je postais quotidiennement sur mon Instagram. Nous avons vite déroulé le projet et j’ai refait toutes les photos des recettes que j’avais réalisées dans ma maison dans le Loiret, pour sa sortie en avril dernier.
Parle nous de ta cuisine ?
C’est un livre de cuisine qui recense des recettes très personnelles que je cuisine réellement depuis toute petite : des recettes apprises jeunes avec mon père, d’autres transmises par ma marraine, mais aussi des petites inventions personnelles, d’autres issues de mes voyages. Un joyeux mélange de ce que je cuisine pour mes amis et ma famille depuis des années.
Pour toi un repas ne se fait pas sans… ?
De très bons produits, qu’on prend le temps de choisir et de connaître. Ça fait aussi partie du plaisir de cuisiner.
Quel est ton regard sur la mode aujourd’hui ?
Ça restera toujours le monde qui m’a permis de connaître mes meilleurs amis, de rencontrer des personnes très créatives. C’est aussi un milieu dans lequel je baigne depuis mes 14 ans donc j’ai une relation assez particulière avec la mode.
Ton premier souvenir mode ?
Les premières années où j’ai enfin eu le droit de m’habiller comme je voulais !
Si tu devais décrire Sessùn en 3 mots ?
Bohème, solaire et naturel.
Si Sessùn était un plat, ce serait … ?
Bien sûr une pissaladière !
Ton dressing prend feu, quelle pièce sauveras-tu et pourquoi ?
Mes chaussures de la marine française, stock épuisé partout en France, introuvable depuis !
Découvrez l'univers d'Alice sur sa page Instagram.
Photographies digitales et argentiques réalisées par Florian Touzet au Vallon des Auffes.