Elsa Oudshoorn et Martin Aleman sont des créateurs. De l’œil à la main, ils composent et façonnent leurs univers avec passion, suivant chacun un chemin qui n’appartient qu’à eux.
Lui est réalisateur et photographe, écrit des scénarios et aime par-dessus tout raconter des histoires en images. Côté cinéma, il parle de Coppola, Kubrick, Paul Thomas Anderson et Wong Kar Wai, pour ne citer qu’eux. En photographie, ses « pères » pourraient être Bourdin et Newton, ou plus récemment Norman Parkinson. Bien qu’il travaille pour des marques comme Louboutin ou Givenchy, il ne trouve son équilibre qu’en étant également libre de créer pour lui-même, sur le rythme subtil d’une narration précise et poétique qui lui est propre.
Elle est artiste corps et âme, une évidence qui l’accompagne depuis son enfance. Son rapport à la création est instinctif et ne suit aucun modèle ni aucune règle. Autodidacte heureuse, c’est par la curiosité, le travail et l’expérimentation qu’elle développe son langage esthétique et sensitif. Il y est question de formes, de matières, d’émotions et de vision…depuis peu, il y est également question de rencontre, voire de confluence, avec le sculpteur Guy Bareff. Ensemble, ils imaginent des créations sans restriction de techniques, qu’ils appellent des « rendez-vous » pour évoquer l’éclosion permise par l’entrelacement de leurs univers.
Pour Sessùn, Martin et Elsa ont cherché à explorer le jeu entre l’artiste et l’acte de création. Cette relation souvent perméable entre l’objet et le sujet. Une métaphore avec le vêtement qui fait corps, magnifié par une personnalité. En toile de fond le studio qu’ils se sont composé à Hyères, qu’ils appellent « La Casita », et d’où ils nous parlent de leurs complémentaires différences, de leurs espaces et de ce qui les touche. Une coexistence lumineuse et sensible.
Pour en savoir plus sur le travail de Elsa & Martin, c’est par ici :
Crédit Photo : Martin Aleman