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Pauline Vincent nous a reçu chez Á Rebours, petit magasin de nouveautés en relation avec Lafayette Anticipations, dont elle est la directrice et curatrice.
Elle nous parle de ce projet, de son travail mais aussi de son lien avec Sessùn.
Photos : Clément Jolin
Qui es-tu ?
Je m’appelle Pauline Vincent, j’ai 30 ans, et je suis passionnée par la création sous toutes ses formes depuis l’enfance. J’ai toujours fouiné, cherché, chiné des objets, des petits riens, des vêtements, des choses belles, simples, qui embellissent le quotidien. C’est ce qui m’a poussé à faire aujourd’hui mon métier. Je suis Curatrice et directrice de la boutique À Rebours, boutique de la Fondation d’art contemporain des Galeries Lafayette.
Quel est ton parcours ?
J’ai grandi à Paris, où j’ai étudié la mode à l’Institut Français de la Mode après un parcours en école de commerce. Pendant mes études, j’ai beaucoup voyagé et vécu à Shanghai et à Montréal, avant de rejoindre le groupe Galeries Lafayette, pour être acheteuse à la Mode Femme. Un job que j’ai adoré et qui m’a beaucoup appris.
Parle-nous de À Rebours :
C’est la boutique de musée sous une nouvelle forme, à mi-chemin entre un concept store et une galerie d’art. On y trouve que des objets fabriqués en petites séries, des éditions d’artistes, mais aussi de la mode assez pointue, bref, des choses que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.
Comment sélectionnes-tu les objets ?
Je m’appuie sur la direction artistique de la Fondation, je rencontre les artistes, je travaille aussi avec la Fashion Director des Galeries Lafayette pour trouver ensemble les jeunes créateurs encore un peu trop jeunes pour être distribués à Haussmann.
Quelles formes d’art ou artistes t’inspirent ?
J’aime ce qui fait bouger les lignes, ce qui ne suit pas les codes, j’aime l’avant-garde.
En vrac : l’artiste Mary Ping avec son label Slow and steady wins the race ou le mobilier du designer Jerszy Seymour, les bijoux de Stéhanie d’Heygère, le travail de Bryjanr Sigyradasson et Veronika, les objets conceptuels de Bless.
Certains d’entre eux sont d’ailleurs chez À Rebours.
As-tu un objet fétiche, qui te suit partout ?
La bague que mon amoureux m’a offerte, une Buccellati vintage en forme de couronne, trouvée chez Collector Square.
Un endroit où tu aimes flâner ?
En bas de chez moi, sur les quais de la Seine, surtout en cette saison, les couleurs sont sublimes, les arbres jaunes et orange contrastent avec le bleu de la seine.
Quel est ton style ?
Un style plutôt affranchi des tendances, esprit 60’s 70’s twisté par l’air du temps. Audacieux.
Ta rencontre avec Sessùn ?
La première fois à 18 ans, dès que la marque a ouvert au Bon Marché où je passais ma vie.
Puis aux Galeries Lafayette quand j’ai été en charge des achats de la marque. Une vraie histoire d’amour est née avec les collections puis l’incroyable équipe, tellement géniale.
Si tu devais décrire Sessùn en quelques mots ?
C’est une marque Vraie qui inspire la liberté, la jeunesse, simple et authentique. La fille Sessùn aime rire, danser, chanter. C’est Marseille, c’est la mer, c’est la joie de vivre !
Ta pièce préférée de la collection hiver 18 ?
Le sublime manteau James en velours de laine imprimé tartan.
La scène de film qui t’a le plus fait pleurer ?
Dans Bambi, quand sa maman meurt. J’avais 4 ans, je ne m’en suis pas remise !
La chanson qui t’a fait le plus danser ?
No scrubs des TLC !